Les 3-30-300 : késako ?
ou comment la nature peut améliorer notre santé mentale.
En février 2021, Cecil Konijnendijk, un «forestier urbain» néerlandais, enseignant et chercheur spécialiste en végétalisation urbaine, a quantifié le besoin nécessaire d'espaces verts en ville grâce à la règle 3-30-300.
Cette dernière repose sur trois facteurs. Pour une meilleure santé mentale, il faut voir au moins 3 arbres depuis son logement, vivre dans un quartier ayant une couverture arborée de 30 % et être à 300 mètres tout au plus d'un parc ou d'une forêt.
Quelques compléments de compréhension et résultats de recherches à suivre ici :
Les défis mondiaux, le réchauffement climatique et la pandémie de COVID-19 ont accru la prise de conscience de l' importance des arbres et des espaces verts urbains de proximité. En urbanisme et aménagement du territoire, l' approche 3-30-300 permet de lutter contre le déficit nature de façon équitable et aide la nature à retrouver durablement sa place dans les villes. Site canadien https://milieuxdevieensante.org
+Extrait de l'article du Figaro Madame du 9 décembre 2022 :
"Ce n'est pas la première fois que les bienfaits de la nature sur le bien-être mental sont démontrés. «Notre cerveau n'est pas fait pour vivre dans des espaces urbains», nous rappelait à ce sujet le neuroscientifique Michel Le Van Quyen : La nature a un effet sur la cognition et diminue les ruminations. Elle ressource, elle suspend les préoccupations, les conflits intérieurs. Elle procure aussi des émotions positives profondes, ajoutait le spécialiste. Avant de conclure : C'est une source de bien-être qui n'a pas d'interruption".
Comment, alors, conjuguer les villes et la nature ? Sûrement l'un des défis de ce siècle !